Il y a plus de trente ans, alors étudiant en médecine, l’un de mes patrons, le professeur Michel David, « militait » déjà pour l’utilisation du miel dans l’indication de cicatrisation des plaies chroniques et des ulcères…Michel David  dirigeait alors le  prestigieux service de chirurgie cardiothoracique et vasculaire du CHU de Dijon.

le miel d'été peigne

Ce procédé simple, très peu coûteux donnait d’excellents résultats et remplaçait « avantageusement » les multiples pansements dits « pro-cicatrisants » qui eux étaient très chers et pas toujours plus efficaces.

Depuis, différents services hospitaliers  dans le monde,ont fait des études scientifiques très sérieuses pour confirmer l’intérêt de ce traitement, en application bi-quotidienne sur des cicatrices récentes ou des plaies compliquées (CHU de Limoges, Pr Descottes).

Il semble que le miel de fleur de thym soit l’un des plus intéressant…

L’effet du miel est à la fois physique et chimique,il est connu depuis l’Antiquité et dans les poésies de Priscien de Césarée, le miel est cité pour la cicatrisation des plaies, de même, le grand Hippocrate chez les Grecs, préconise l’utilisation de petites éponges trempées dans le miel pour traiter les plaies infectées…

L’histoire est un éternel recommencement puisque on préconise à nouveau l’utilisation du miel dans les plaies surinfectées par les staphylocoques résistants aux antibiotiques…

Ayant opéré récemment un patient qui s’en est appliqué sur ces cicatrices, j’ai eu l’idée de cet article…

Pierre Bensa

Chirurgien esthétique

Dijon