Il semble aujourd’hui inéluctable de conseiller aux femmes porteuses de ces implants frauduleux de les faire retirer.
Aucune « urgence » mais le principe de précaution m’impose de donner cette information. L’Assurance Maladie prendra en charge le fait d’enlever ces implants PIP, mais pas à ce jour l,e remplacement par des implants fiables pour ce qui concerne la chirurgie esthétique…
En revanche, j’ai obtenu des Laboratoires d’implants avec lesquels je travaille depuis de longues années, la gratuité de ces implants pour les porteuses de ces implants frelatés PIP…
Pierre Bensa
Chirurgien esthétique
Dijon
Vous pouvez lire les articles écrits avec mon témoignage par Madame Vachon dans « Le Bien Public » grâce aux liens ci dessous:
http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2011/12/01/elles-doivent-porter-plainte
http://www.bienpublic.com/grand-dijon/2011/12/26/les-protheses-mammaires-pip-sement-peur-et-revolte
2 Responses to “Scandale des implants PIP : Il faudra bien les retirer au nom du principe de précaution”
Le gouvernement propose le retrait des prothèses PIP
Par le figaro.fr – le 23/12/2011
Les 30.000 femmes portant ces prothèses en France se verront recommander le retrait de leurs implants à titre préventif. Le rapport du collège d’experts n’a cependant pas conclu à un «risque accru de cancer».
Le ministère de la Santé a opté pour le principe de précaution. Bien que l’avis scientifique rendu au gouvernement à propos des prothèses mammaires PIP conclut à l’absence de risque accru de cancer, le ministre Xavier Bertrand a annoncé vendredi matin qu’il recommandait le retrait «à titre préventif et sans caractère d’urgence» à toutes les femmes portant ces implants, «même sans signes cliniques de détérioration».
Jusqu’à présent, les autorités sanitaires recommandaient aux 30.000 femmes s’étant fait implanter ces prothèses de «consulter leur chirurgien ou médecin traitant» pour réaliser «des examens cliniques et radiologiques appropriés» afin de s’assurer qu’elles ne présentaient pas de risque de rupture. Les implants incriminés contiennent en effet un gel non médical qui peut percer l’enveloppe de la prothèse, et se répandre dans le corps.
Risque de réactions inflammatoires
Neuf cas de cancers ont été signalés chez des femmes ayant eu ces prothèses, sans qu’un lien de cause à effet n’ait été établi. «Il n y a pas à ce jour de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses de marque PIP en comparaison aux autres prothèses», affirme le rapport d’une trentaine d’experts réunis par l’Institut national du cancer, et remis au gouvernement. «Néanmoins», poursuit le rapport, «les risques bien établis liés à ces prothèses sont les ruptures et le pouvoir irritant du gel pouvant conduire à des réactions inflammatoires, rendant difficile l’explantation» de l’implant.
C’est ce risque qui a conduit le ministre de la Santé à recommander le retrait des prothèses. «Il y a un risque établi de rupture, avec le côté irritant du gel qui peut conduire à des inflammations», a expliqué vendredi matin sur Canal + la secrétaire d’État à la Santé Nora Berra. «Donc, à titre de prévention mais sans caractère d’urgence, nous avons décidé de proposer de façon systématique à toutes les femmes concernées de se faire explanter». Tous les examens et les opérations seront pris en charge par la Sécurité sociale. Néanmoins, seules les femmes s’étant fait poser des implants à titre médical se feront rembourser la pose de nouvelles prothèses.
bravo maamde Payette. Je suis une feministe de 66 ans et je repette souvent a ms filles et a mes petites filles qu’il ne faut pas arreter de se battre pour faire valoir nos droits.Il faut etre vigilente